samedi 3 décembre 2011

Photos Vintage !

Heureusement qu'on a des copains qui nous soufflent de bonnes idées. C'est le concept génial d'une photographe qui œuvre à Buenos Aires, Irina Werning. Avec Back to the future part I & Part II, elle nous fait faire un retour à l'enfance avec des clichés sur des instants et des décors figés, qu'elle reproduit aujourd'hui. L"avant-après" est drôle, touchant, frappant de ressemblance. We love it !













dimanche 6 novembre 2011

Les explorateurs de l'ombre




Ils se faufilent la nuit à la chasse d'endroits abandonnés, désaffectés et prennent des clichés et repartent à pas de velours, comme ils sont venus. Ces gars là, sont des explorateurs d'un genre nouveau, l'Urbex. Ils dénichent des lieux laissés à l'abandon, où plus personne ne va :  hôpital militaire, prison, collèges, église, bunker, cinéma et même la maison de Mike Tyson. L'idée étant de rentrer  dans ces lieux en toute discrétion, sans rien toucher, ni casser et figer sur papier glacé les vestiges d'une vie passée. Certains les mettent en scène, d'autres photographient simplement ce qu'il reste de vie. Il en ressort une beauté et un esthétisme saisissant.
Tous ces endroits qui gardent l'empreinte d'une vie passée, reprennent un souffle nouveau sous l'objectif bienveillant et curieux de ces explorateurs urbains. "On essaie de garder ces lieux secrets, mais certains endroits sont devenus des sites touristiques urbex" explique David de Rueda, un jeune explorateur actif et créateur du site Urbex.


Ces explorateurs qui sillonnent le monde à la recherche de pépites abandonnées, nous offrent des clichés époustouflants. 

Believe in film

Like a dream, David de Rueda


Un voyage dans le temps...

dimanche 30 octobre 2011

Recettes de catcheurs & chocolats mortels

Ils s'appellent Filo Loco, Big G, King Santo et Jimmy Pantera et sous leur masque de catcheur mexicain, ces 4 costauds mitonnent des chocolats détonants. Ce sont les Deadlicious !

L'histoire dit, qu'en 1959, 4 catcheurs mexicains, acteurs dans d'obscurs films et furieux de Rock and Roll et de bons petits plats, s'associent, créent et commercialisent leurs propres recettes dans une échoppe au pied de la Arena Coliseo (royaume de La Lucha Libre). L'officine ferme mystérieusement ses portes au début des années 70 et les 4 catcheurs s'évaporent dans la pampa.

Voilà comment débarquent ces 4 gaillards tatoués au grand cœur en chocolat ! Ils font ainsi revivre l'esprit de leur prédécesseurs tout en conservant l'identité originelle et authentique du concept.

Les "pies" et les chocolats Deadlicious façonnés à l'image des catcheurs mexicains, sont mystérieux et pleins de saveurs . On se gargarise des saveurs carottes-anis vert, pommes-caramel ou encore  bananes-citron vert.
Pour plus de saveurs, ça se passe ici





 Une vraie folie dont on se régale. C'est mortel, explosif, bref une tuerie!

Point de ventes des têtes délicieuses
Rocker Speed Shop, 19 rue Commines 75003
Papelart,1 rue Charlemagne 75004

Deadlicious, c'est ici

samedi 29 octobre 2011

Hip Hop et cordes à sauter


Phénomène : le Double Dutch débarque et fait sauter les français. Ce qui pourrait être une blague pour certains est en réalité une sport qui dégomme tout! Le Double Dutch est en fait une vraie discipline, avec ses règles et ses équipes, ses danses, ses championnats et ses cordes à sauter !

De la sueur, du rythme, des figures impressionnantes, un cocktail agité qui fuse.

A l'origine, un jeu innocemment inventé dans les rues de New-York, par des enfants d'immigrés hollandais.
La dimension sportive de ce jeu enfantin prend dans les années 70. Et aujourd'hui avait lieu à Paris le 3ème championnat international de Double Dutch. Une vidéo de la Fédération Française de Double Dutch ici.



 Votre ghetto-blaster va rythmer vos sauts. Tous en corde à sauter, ça va balancer !

Où l'emmener en weekend ?


Étourdissez-vous aux Etangs de Corot, à quelques minutes de Paris. Une balade champêtre, une pause crapuleuse à laquelle on succombe sans sourciller. Cet havre magique cher au peintre est aujourd'hui un lieu où l'on se retrouve le dimanche pour un pique-nique bucolique, une ballade champêtre, un instant où l'on se sent pousser des ailes.

Gambadez du Café des Artistes et des Pêcheurs, aux Paillotes jusqu’au restaurant Le Corot où vous tomberez nez-à-nez avec des reproductions XXL des toiles de Jean-Baptiste Camille Corot.

Après Bordeaux l'étourdissante, abandonnez-vous sans retenue au Spa Vinothérapie Caudalie, une exclusivité à trois battements d'ailes de Paris.

Laissez-vous séduire, vous allez tomber à la renverse.







Etangs de Corot55 rue de Versailles 92410 Ville-d’Avray Tél : 01 41 15 37 00

samedi 1 octobre 2011

Paris pour les hommes

Crédit Adrien Bosom
 
Bons plans pour l'homme esthète

Paris pour les hommes, enfin un guide de Paris pour les hommes!
Thierry Richard nous entraîne à sa suite vers les chemins de traverse de l’hédonisme masculin et livre dans cet ouvrage ses meilleures adresses parisiennes. Lieux, tables, échoppes, ateliers, tout y passe.



Voilà un homme raffiné, foulant l’asphalte élégamment, poignée de main et sourire en coin. Thierry Richard est l’auteur du guide Paris pour les hommes. Un guide bien différent des autres, puisque celui-ci est une invitation aux plaisirs masculins de notre capitale. Rencontre avec un type chic.

Comment définiriez-vous votre style vestimentaire ?
Ce serait plutôt aux autres de le qualifier. Mais je dirais que j'aime chez les autres le style "à la française", à mi chemin entre le classicisme anglais et la sophistication italienne. Un chic un peu désinvolte, faisant la part belle aux matières nobles, à l'harmonie d'ensemble et aux détails qui, vous le savez, font tout le charme d'une tenue.

Vous êtes aussi journaliste littéraire au Magazine des livres, quels sont vos 3 livres coup de cœur ?
Sans  conteste le "1Q84" de Haruki Murakami, un auteur japonais que j’ai découvert récemment. Sinon,  j'ai beaucoup aimé découvrir "Le Club" de Léonard Michaels, une analyse très fine et franchement drôle de la psychologie masculine ; ainsi que le premier roman de Jay McInerney "Bright Lights Big City", une ballade déjantée, ironique et finalement assez romantique dans le New-York clinquant des années 80.

Que diriez-vous à un homme qui détient Paris pour les hommes ?
De prendre son temps et  de ne pas le lire forcément de manière séquentielle. C’est l’intérêt de ce genre de bouquin, on peut picorer à l’intérieur, on peut s’arrêter sur un plaisir qui interpelle et passer à un autre. Savourer et prendre son temps !

Et à une femme, a qui on a offert ce bouquin?
Je voyais plutôt cela dans l'autre sens, mais pourquoi pas. Cela me fait penser aux wish lists, donc surlignez ce qui pourrait lui plaire, ses petits plaisirs pour préparer votre wish list de Noël.
Infos : Sortie du bouquin « Paris pour les hommes » le 5 octobre 17,90€. 
Édition Le Chêne





lundi 26 septembre 2011

Good Morning Paris!













Je me suis levée tôt ce matin, avec une furieuse envie de photographier mon Paris, mon quartier avec cette lumière caractéristique du petit jour. Les yeux chiffons de sommeil, j'ai saisi mon phone et sa super application de supers photos...Clic clac c'est dans la boîte. Ce matin, je me suis prise pour une artiste.

dimanche 25 septembre 2011

Côté ragots

Cet automne, place aux rousses!



Je le lis un peu partout, la rousse avant diabolisée est aujourd’hui encensée. La belle fait de l'ombre aux blondes comme aux brunes. Il y a les fraîchement converties, comme Blake Lively, l'héroïne de Gossip Girl, mais ce sont surtout les vraies représentantes de la rousseur qui bousculent les tendances, de Nicole Kidman à Audrey Marnay. De vraies rousses, ou comme on aime les appeler readheads, celles que l'on veut toutes copier cet automne, du reflet roux, au total uniforme, le roux se décline, on l'adopte et on adore.
Un site crée par deux sœurs est entièrement dédié aux readheads, avec astuces, conseils couleurs et soins, mise en beauté et maquillage : How to be a readhead.

mardi 20 septembre 2011

Côté Biscotte!

La Mauvaise Réputation

Fraîchement ouvert depuis le 15 juillet, « La Mauvaise Réputation » en a plutôt une bonne, et ce n’est point Axel et Olivier qui nous contredirons ! Ces deux grands gaillards fin gourmets et mélomane avaient un rêve, ou plutôt deux : la musique et la cuisine.
Carrière faite dans la musique, les deux copains se lancent dans l’aventure folle de la restauration. Un joyeux mélange entre installation mélodieuse et assiette bien accordée, voilà vous y êtes : « La Mauvaise Réputation ».









Au cœur de Paris et jouxtée à la bouillonnante rue Montmartre, La Mauvaise Réputation se délecte de sa terrasse ensoleillée. Ce qui ravit les passants curieux et fines bouches venus s’attabler.

Voilà un décor affirmé et chiné, coquet et juste.Une sympathique mise en scène, et l’on se sent comme dans la maison de tante Mireille, des souvenirs aux murs aux confortables fauteuils où écouter du Brassens jusqu’à pas d’heure à s’en décrocher une oreille.

Bon et l’assiette alors ? On nous susurre que le jeune chef est franco-israélien, qui l’a vécu au japon et qu’il sait mettre du voyage dans l’assiette. Un nom à retenir : Yonathan Frid.

La carte est surprenante, concise et avenante. Du choix dans la mesure, de l’envie de goûter à des tas de plats dans la démesure. On se dit que si l’assiette est aussi appétissante que ses appellations, nous risquons de nous attarder fort longtemps à la table 70.

Notre estomac balance entre le Saumon en tartare à la japonaise (9euros), l’Œuf crémeux et croustillant et sa fricassée de champignons et coulis de persil (11euros), ou bien les Tomates en gaspacho, pian frotté à l’ail et jambon de parme (9euros). Nous délibérons, ce sera un Saumon en tartare et œuf crémeux.

Deux assiettes à la présentation recherchée et pures de toutes fioritures, se posent devant nous. Nous essayons de décomposer la mise en scène, cheveux d’ange frits qui enroulent l’œuf parsemé de fleurs comestibles. Sucrine et beignet tempura qui titillent mon tartare de saumon.
Le tartare de saumon est un appel au voyage, pas surfait, parfaitement assaisonné, il est frais, fondant et follement savoureux. Tout est dans l’équilibre et la justesse. Pour sa part, l’œuf est particulièrement étonnant. Le mélange des textures ; à la fois fondant, croustillant, duveteux et des températures ; tiède, chaud, froid laissent niais de volupté. Que dire…quand c’est bien fait, on ne peut guère en dire plus!

Notre happy few : Le bar entier rôti et le veau à la plancha. Le veau présenté est furieusement appétissant, posé ainsi sur la poêlée de girolles, encerclé d’écumes. C’est une révélation pour mon invité qui affecte peu le veau mais qui s’est lancé dans cette aventure grâce à l’entrée fracassante de l’œuf crémeux. Et c’est une réussite, le veau est dévoré, les girolles sont attaquées, le tout est apprécié.
Le bar rôti est comme en apesanteur sur son lit de risotto safrané. Le bar est cuit à sa juste température, le risotto tendre, les saveurs estimées.

J’opte pour le café gourmand tandis que mon invité se laisse charmer par la belle Hélène.
La poire fait sa coquette sur trois étages, entre boule de glace et croustillant d’amandes pour laisser échapper un cœur coulant au chocolat savoureux.
Le café gourmand copieusement agrémenté de mini financier, macaron, glace fondante et deux autres « surprises du soir » ne sera pas la vitrine étourdissante de la maison.

Mais qu’importe, ce n’est pas cette dernière touche sucrée qui me brisera le cœur. La soirée a été un délicieux moment de sensations, de délectations, de caresses visuelles et de baisers savoureux. Axel et Olivier ont du souci à se faire, les gourmets et gourmands en harmonie risquent fort de débarquer et faire jouer à guichet fermé la surprenante partition de « La Mauvaise Réputation ».  On souhaite aux deux gaillards un bon petit bonhomme de chemin…

La Mauvaise Réputation,  28 rue Léopold Bellan 75002